Berger et Pope (2011) ont analysé 18 000 parties de la NBA sur 15 ans.

Les équipes en avance à la mi-temps remportaient plus souvent le match. Un écart de 6 points correspondait à une probabilité de 80 % de gagner.

Cependant, les chercheurs ont noté, que les équipes qui tiraient de l’arrière à la mi-temps par un seul point remportaient plus souvent le match. En fait, un point de moins était plus avantageux qu’un ou deux de plus. Elles gagnaient 58 % du temps. Ces équipes marquaient, dès la reprise du match.

Berger et Pope ont repris l’enquête (46 000 parties sur 10 ans).

Ils ont dit à une première équipe, qu’elle tirait beaucoup de l’arrière, à une seconde qu’elle tirait un peu de l’arrière, à une troisième qu’elle était à égalité et à une quatrième qu’elle était un peu en avance.

Résultat : trois équipes ont répété leur performance de la première mi-temps. Mais l’équipe à qui on a dit qu’elle tirait un peu de l’arrière a beaucoup mieux fait à la reprise.

Les gens à qui l’ont dit qu’ils tirent un peu de l’arrière vont mettre l’effort additionnel pour gagner.

Nul ne suggère d’entretenir « l’esprit du retard », mais d’éviter la suffisance… dans le sport comme dans l’entreprise.

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