L’entreprise-type qui se targue, chaque fin d’année, d’avoir « performé », s’illusionne grandement. Doublement. En fait, à demeurer dans le peloton des indifférenciées du marché, elle ne performe pas, même si elle est encore en affaires. Qui plus est, elle prend, faussement, pour acquis, que son « succès » se répètera, parce que sa gestion de l’activité est supérieure à celle des autres. En fait, toutes les entreprises, même les premières de rang, dans quelque secteur que ce soit, éprouvent des échecs de parcours. Le succès est transitoire et donc temporaire. À consulter la liste des S&P 500, on constate que rares sont celles qui s’y maintiennent en tête de lice longtemps. Ce qui suppose, que même les « innovations », sauf à être exceptionnelles, ne suffisent pas à renverser la vapeur. L’horizon du succès est court. D’où l’importance d’un changement profond des conditions de l’entreprise, pour celle qui veut pérenniser sa prestance-marché. Ce à quoi ne s’adonnent pas 91 % des entreprises, peu importe leur secteur.

La personne qui n’a pas compris qu’il fallait changer d’employeur, n’a pas compris que son avenir était bloqué !

Ce n’est pas que la fonction qui est désuète, c’est l’entreprise d’enlisement qui l’est.

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