Bezos ne tolère pas la stupidité, même accidentelle.

Or les erreurs ne sont pas nécessairement le fait de la stupidité des gens.

La stupidité, c’est ne pas user du sens commun des choses, dans des contextes qui l’exigent.

Or, l’innovation suppose un risque, parce qu’elle donne dans l’inconnu des situations. Et prévoir n’assure pas automatique que toutes les sources d’inattendu seront explorées avant d’enclencher le processus d’action.

S’il devait en être autrement, aucun projet ne verrait le jour.

La rationalité limitée obligeant, personne ne dispose des ressources requises pour recueillir la totalité des données existantes sur quelque sujet que ce soit et en traiter en absolue connaissance de cause.

Et même là, le nombre de permutations requises pour dégager la bonne solution excéderait la capacité de l’ordinateur le plus puissant qui soit au monde.

De toute manière, les erreurs sont humaines.

La stupidité également.

Pourtant, elle n’est pas exclusivement réservée au personnel de ligne.

S’il faillait dénoncer la stupidité chaque fois qu’elle se manifeste, la direction de l’entreprise-type serait… vacante !

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