Bezos (Amazon) a dit : «se plaindre n’est pas une stratégie».

Étrangement, les dirigeants d’entreprise passent la moitié de leur temps à se plaindre des conditions de l’économie.

Conditions qu’aucun n’attribue aux décisions et actes des dirigeants d’entreprise, mais au gouvernement.

Celui même, qu’ils estiment être le pire gestionnaire d’activité qui soit.

Or, dès lors qu’il s’agit de protectionnisme, ou de subventions, comme d’ailleurs de renflouement des entreprises (comme en 2008), tous les dirigeants d’entreprise savent « instinctivement » à qui s’adresser.

Non pas que le gouvernement soit devenu le gestionnaire exemplaire recherché, mais parce qu’il a le pouvoir d’asservir le contribuable pour compenser les entreprises défaillantes.

En somme, les dirigeants aiment se plaindre de tout et rien, mais n’acceptent pas qu’on se plaigne d’eux et de leurs projets et décisions.

Deux poids, une seule mesure, celle qui autorise de rechigner sur tout et de refuser parallèlement que les autres en fassent autant.

Une stratégie ?

Non ! une pathologie.

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