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SATISFACTION ET ENGAGEMENT AU TRAVAIL

Des tonnes de recherche ont été faites, qui démontrent que la satisfaction au travail résulte en maintes formes de relèvement du rendement sur l’ensemble de l’activité et des affaires de l’entreprise. Or, la satisfaction ne vient pas d’elle-même, comme la galette des Rois qui tombe à plat tout les 6 janvier. Elle est le fruit du contexte du travail et des conditions générales d’exécution de la tâche dans l’entreprise, suivant les dispositifs généralement décidés par les seuls dirigeants de l’entreprise.

Les enquêtes annuelles de Gallup ont démontré, depuis plus de trente ans, que le taux moyen d’engagement du personnel au travail, à l’échelle mondiale, tournait autour de 13 %. Or, le personnel insatisfait au travail ne s’engage pas à la tâche, c’est le moins que l’on puisse en déduire.

Pourtant dirigeants nous assurent que le personnel est le premier actif de leur entreprise respective. Or, la logique du rendement sur l’investissement commande, du moins en économie de marché comprise pour ce qu’elle suppose de retombées utiles, que l’on investira dans le principal plus que dans le secondaire. Et puisque le rendement sur le capital versé (ROI) de l’entreprise dépend au premier chef de la productivité et de l’innovation, deux facteurs intimement liés s’il en est au niveau d’engagement au travail, on s’attendrait que l’ensemble des entreprises investissent très largement dans leur personnel propre. Le malheur, c’est qu’elle coupe en premier dans le personnel, au lieu de refondre leurs modes, méthodes et pratiques de management, lesquels sont directement responsables du contexte du travail et des conditions générales d’exécution de la tâche dont dépendent l’activité et les affaires à rentabiliser de manière optimale.

Le problème de l’insatisfaction du personnel au travail ne tient pas de l’incompétence, voire de l’intelligence des acteurs-preneurs directs au résultat des opération qu’il est, mais de l’ineptie des dirigeants qui s’échinent à ne pas vouloir repenser leur régime de gestion de l’activité et des affaires de leur entreprise.

Ce n’est pas le personnel qu’il faut évaluer, mais les dirigeants qu’il faut remplacer, si l’on veut que le rendement sur l’activité et les affaires finisse pas s’élever plutôt que de stagner dans la masse (91 %) des entreprises.

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