L’échange communicationnel repose sur le va-et-vient du discours entre personnes.
Ce qui implique l’émission et la réception d’un message, en temps alternatif. Et donc, un temps d’action et un temps de pose.
En fait, non, il est deux temps d’intervention, sous différents aspects.
L’écoute impose l’attention du début jusqu’à la fin du message en voie d’émission.
La réponse est un message à l’émission précédente.
Le tort, c’est que les gens formulent souvent leur réponse avant d’avoir entendu le contenu complet de l’émission en cours. C’est, comme aux échecs, jouer son coup d’avance.
Or, le suivi de conversation pré-formulé n’est en rien une réponse; c’est un jugement sur le contenu supposé.
Répondre adéquatement suppose avoir entendu entièrement. Et donc, lorsque l’échange s’effectue en interruptions mentales réciproques, on a droit à des jugements d’information et non à des réponses de communication.
Ce qui diminue grandement la valeur des rapports entre les personnes.
Dommage, que l’art de l’échange ne soit pas entretenu en entreprise, parce que l’intelligence de la communication y serait plus valorisée que l’urgence de l’information.
Compris ???
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