Se surestimer n’est pas évaluer son potentiel de rendement, mais surajouter à sa suffisance personnelle.
Or, une enquête (parmi tant d’autres) a démontré, qu’entre 80 % et 85 % des gens (50 000 personnes en programmes de formation) se classaient eux-mêmes parmi le 20 % des meilleurs.
Pire encore, les dirigeants, parmi eux, se classaient à raison de 70 % dans le 10 % des meilleurs.
D’autres enquêtes ont démontré, que, parmi les chirurgiens, pilotes et banquiers, 90 % des enquêtés se classaient eux-mêmes dans les 10 % les meilleurs.
Goldsmith (2007) rapporte, qu’un groupe de médecins a soutenu qu’il était impossible que 50 % des gradués en médecine se situent dans la dernière moitié de leur classe.
Les gens à succès ont tendance à attribuer celui-ci à leur seul mérite (lire : intelligence).
Or, Mauboussin a établi, que 86 % des résultats étaient imputables au hasard.
Soit ! les compétences comptent. Mais personne ne maîtrise complètement l’environnement où elles s’exercent.
Manfred Kets de Vries (2006) a soutenu, que les dirigeants s’élevaient des monuments à leur gloire. Souvent, ils réussissent malgré leurs décisions et leurs comportements.
Ce qu’ils refusent aux autres.
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Riche collection d’ouvrages dans la foulée du « management de l’autrement ».