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L’impuissance apprise

Les dirigeants (superviseurs compris) ne réalisent pas que l’impuissance (l’incapacité, l’impossibilité, la paralysie, la détresse, le désarroi, la faiblesse, l’inefficience) peut être apprise.

À force d’être privé de l’autonomie requise pour rendre ses mandats d’emploi avec l’initiative que suppose l’innovation à la tâche, le personnel finit par prendre pour acquis que rien ne sert de « sortir du rang » en ajoutant au fruit de son travail.

Il répète les décisions et les actes. Ce faisant, il perd l’intérêt qu’explique la motivation, et assure de manière mécanique son travail. Il cesse d’apprendre. Il plafonne. Il régresse. Il se désengage.

Réengager le personnel, par la suite, est presque impossible.

L’habitude creuse l’ornière de l’inefficience.

L’impuissance apprise (Seligman, 1993), qui résulte de la diminution de soi (son potentiel d’actualisation), à travers le refus de libération de soi du cadre d’exécution du travail, ravale l’entreprise au rang des inefficientes du marché.

Là où logent 91 % d’entre elles, bien qu’elles soient encore en affaires.

Le profit est une condition d’existence, et non pas un signe d’efficience (performance) économique de l’entreprise.

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