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L’impressionnant profil du dirigeant d’exception

Le dirigeant doit être économiste, comptable et financier. Il lui faut être entrepreneur, leader et gagnant. Il lui faut être gestionnaire, coordonnateur et acteur. Il lui faut être planificateur, décideur et évaluateur. Meneur, coopérant et opérationnel. Négociateur, modérateur et animateur. Avocat, juge et partie. Communicateur, psychologue et apprenant. Résolu, visionnaire et missionnaire. Inspiré, inspirant et aspirant. Innovant, conséquent et stable. Révérentieux, ouvert et disponible. Engagé, motivant et modèle. Génial, pratique et productif. Dosé, empressé et disposé. Généreux, parcimonieux et judicieux. Rationnel, émotif et empathique. Dur, conciliant et juste. Démesuré, ajusté et équilibré. Audacieux, prudent et imprévisible. Connecté, informé et avisé. Intelligent, créatif et concurrentiel. Efficace, efficient et profitable. Sage, déluré et pondéré. Jeune, expérimenté et expérientiel. Risqué, certain et probabiliste. Astucieux, déterminé et humble. Conscient, omniprésent et patient. Réfléchi, curieux et appliqué. Équitable, redoutable et aimable. Il doit avoir des idées, du jugement et de l’intuition. Il doit parler, écouter et entendre. Projeter, connaître et pressentir. Orienter, suivre et soutenir. Prévoir, intervenir et devoir. Il doit tout savoir ou presque, savoir faire mieux que les autres et savoir être lui-même. Il lui faut voir loin, agir proche et penser moyen. Il lui faut dire, prédire et contredire. Il lui faut accomplir, promouvoir et se retirer. Il lui faut modéliser, personnaliser et affirmer. Il lui faut être proactif, attentif et instinctif. En toute chose, il doit être transparent, décentralisé et éthicien. Et avant toute chose, il doit participer, être équitable et imputable. De surcroît, il doit reconnaître, ajouter et partager. Au total, il devrait être tout et son contraire en même temps, ou peu s’en faut[1]. Surtout, il ne doit jamais être égocentré, superficiel et incompétent. En somme, il lui faut intelligifier le cadre entier d’activité de son entreprise, et miser sur l’apport éminent des autres, pour réussir avec eux. Ses projets d’affaires ne lui appartiennent pas, même s’il en est l’instigateur. L’accomplissement de la mission de son entreprise, il doit en faire l’objet d’un partage avec son personnel, sans lequel il ne sera ni dirigeant ni responsable d’affaires, mais uniquement profiteur de circonstances. Sa sélection importera donc beaucoup, et son rendement devra faire l’objet du même genre d’évaluation que l’entreprise prévoit pour l’ensemble de son personnel de tâche. Sans que l’équité ne soit l’égalité, il demeure qu’elle doive être perceptible, universelle et entière, pour avoir quelque effet positif sur le maintien de l’engagement au travail de l’ensemble du personnel.

Tardif, Marcel JB., (2018), L’INTELLIGIFICATION DE L’ENTREPRISE : OU L’HUMAIN COMME CENTRE DE L’ATTENTION, Amazon.com, p. 267

Voir le sous-onglet Ouvrages sur le présent site.


[1] Note 771 (dans l’ouvrage de référence) L’auteur n’imagine pas qu’un même dirigeant doive rassembler toutes ces qualités. La nomenclature renvoie à l’idée des exigences de la direction d’entreprise. La perfection n’existe pas. Ce qui ne veut pas dire, qu’il faille se contenter du plus petit commun dénominateur, en qualité de dirigeant. La qualité c’est l’extensivité, et non la totalité !