David Rand (2014) a étudié pourquoi les humains coopéraient.

Conclusion : tout semble reposer sur « l’impression brute ». La première impression.

Les humains « réciproquent » par « défaut ». Une forme d’instinct, que l’on peut associer au système 1 (qui fonctionne de manière automatique, involontaire, intuitive, rapide et sans effort) de Kahneman.

Rand a constaté, que les gens qui regardent une demi-seconde, pour faire un choix de collaborateur au travail, coopéraient 70 % du temps. Ceux qui regardaient deux secondes ou plus ne coopéraient que dans 40 % des cas.

La confiance ne repose pas sur l’analyse approfondie des personnes, mais sur l’impression que celles-ci dégagent d’authenticité (d’intégrité).

En somme, plus on tardera à accorder sa confiance aux autres, sans verser dans l’absence de jugement sur la valeur potentielle de ceux-ci, plus on risquera de trouver chez eux des contradictions d’état personnel.

Plus nos choix nous mèneront alors vers la non-coopération.

En statistique, plus l’échantillon sera grand, plus le résultat régressera vers la moyenne. Or, la confiance n’est pas dans la moyenne, mais dans l’exceptionnel des autres… et de soi-même.

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