L’idée dominante, dans les écoles de management, est celle de l’évaluation.
On évalue le risque (externe), on évalue les coûts (interne). Tout est sujet à mesure. Les indicateurs de performance prolifèrent.
Or, l’économie mondialisée, ouverte et donc d’échanges, repose sur plus d’ambiguïté et d’incertitude, et donc exige plus d’exploration et de vision.
Tout ce qui ne se mesure pas, mais s’expérimente.
Au lieu de comptabiliser par la soustraction, il faut multiplier par les opérations.
Ce n’est pas la compression qui décidera du sort de l’entreprise concurrentielle, mais l’expansion de son imagination, de sa créativité et de son innovation.
Les écoles de management devraient former des « générateurs » de satisfaction du client, plutôt que des « réducteurs » de fonctionnement de l’activité et des affaires.
Elles régurgitent des « tenants de fonction », par diplômés interposés, alors qu’elles devraient générer des « promoteurs d’idées », par innovateurs interposés.
L’économie est sur cran d’arrêt, en matière d’innovations disruptives, bien que les innovations incrémentales foisonnent.
Votre école (hier ou aujourd’hui) « régurgite » ou « génère » ?
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