Le management, comme tout système, présente des avantages et des désavantages, suivant la pratique que l’on en fait. Dans l’entreprise normale, il doit permettre l’optimisation des ressources mises à contribution pour l’exécution de l’activité et des affaires. Ce qui imposera, qu’il doive permettre la valorisation des capacités, potentialités et opportunités propres, puisque l’objet de l’activité et des affaires de l’entreprise consiste à économiser au mieux sur telles ressources pour en dégager le meilleur rendement possible au terme de leur exercice.
L’entreprise doit faire de son milieu du travail un espace-temps qui stimule l’engagement à la tâche de ses acteurs-preneurs à son activité et à ses affaires. Le milieu peu être démobilisant, routinier ou satisfaisant, comme l’engagement à la tâche, dans l’entreprise, peut être bas, moyen ou élevé. Chose certaine, le management du contexte du travail et des conditions générales d’exécution de la tâche vont agir puissamment sur l’engagement du personnel en vue d’un rendu optimal de leurs mandats d’emploi.
Deux courbes d’efficience vont se croiser, en matière de management des dispositifs assurant la juste rencontre, dans l’entreprise, des deux grandes variables énoncées plus haut (engagement à la tâche dépendant du milieu du travail). Celle de la demande du personnel, celle de l’offre de l’entreprise. Plus la demande du personnel sera élevée, et plus l’offre de l’entreprise sera faible, plus seront étouffées, dans leur expression, les attentes respectives de l’entreprise et du personnel. En d’autres mots, nul ne fera véritablement confiance à quiconque, et rien ne servira plus à quiconque d’élever davantage ses attentes face aux autres.
Par contre, si les meilleures attentes de chacune des parties en cause sont satisfaites, l’une par l’autre, la courbe de la demande du personnel aura fléchi et la courbe de l’entreprise se sera relevée. Parce que les attentes, dans la foulée des besoins de Maslow (1943), procèdent par niveau, et que les moindres seront remplacées par de supérieures au fur et à mesure de leur satisfaction consécutive.
Il demeure que, dans la majorité des cas, des entreprises comme des personnes, la tendance est à la régression vers la moyenne des états d’être, par la routinisation des pratiques. Si les attentes, des unes comme des autres, cessent de passer d’un niveau suivant d’élévation à l’autre, s’installera alors chez elle un sentiment d’insatisfaction (Herzberg, 1959), qui donnera lieu à l’effondrement sur elle-même de la capacité d’avancement en condition d’être, d’avoir et d’agir de l’entreprise et de son personnel.
Rien n’est jamais définitif, au chapitre du conditionnement des entreprises et des personnes au travail, sans quoi les unes comme les autres seraient parfaites. Or, les unes comme les autres ont des attentes supérieures à tous égards en tout temps. Ce qui supposera, que le management de leurs activité et affaires donnera prise à une amélioration constante du contexte de leur travail et des conditions générales d’exécution de leur tâche.