You are currently viewing Les six vertus de la conscience de soi, en vue de l’engagement au travail

Les six vertus de la conscience de soi, en vue de l’engagement au travail

Marques (2021) traite des Besoins humains naturels, en se référant entre autre à Karma Sanyasa Yoga (le chemin du savoir et l’action en vue d’atteindre la sagesse spirituelle), dont il rapproche les notions à celles de Maslow (vers une psychologie de l’être). Il dégage de cette comparaison trois stimulants de l’introspection de soi: 1) la curiosité; 2) la spiritualité; 3) l’autonomie. La curiosité renvoie à l’idée de la motivation à s’explorer soi-même, basée sur les intérêts et le plaisir. La spiritualité réfère à l’activité de connexion avec soi-même, basée sur la facilité du processus d’exploration de soi. L’autonomie a trait à la liberté et à la sensation d’équanimité (égalité d’humeur), basée sur le sens de la réalisation de so. Ce qui, ensemble, mène la personne a un haut niveau de motivation intrinsèque, par la conscience avivée de son état d’être.

J’ai rapproché ces notions avec le modèle développé par PerformInfo Inc (Facteur P). Un modèle de quête de mieux-être (confort) individuel et collectif en entreprise, par l’assurance d’une meilleure réalisation du potentiel d’apport de chacun au résultat de l’activité et des affaires. Non pas pour élever à tout prix le rendement financier sur les opérations, mais pour élever le degré d’actualisation de soi par le contexte du travail et les conditions générales d’exécution de la tâche.

La transparence de la gouvernance (confiance dans l’organisation) trouve résonnance dans la “Sama” (paix de l’esprit en vue de la découverte de soi). La décentralisation du pouvoir de décisions (confiance dans l’activité) dans la “Dama” (conscience des distractions externes). La reconnaissance des apports au résultat (confiance dans les personnes) dans la “Titiksha” (capacité de faire face aux afflictions et à l’anxiété). L’éthique des affaires (confiance dans les actes) dans la “Shradha” (foi en ses réalisations et son travail). L’équité de traitement des personnes (confiance dans la justice sociale) dans le “Uparati” (retrait de l’esprit des tentations externes). L’imputabilité des acteurs (confiance dans la justice distributive) dans la “Samadhana” (conscience supérieure par concentration de l’esprit).

Les éléments de culture organisationnelle et les éléments de climat du travail sont ainsi associés au confort de la personne, en cours de réalisation de son potentiel d’apport à son actualisation, lequel résultera en un niveau d’engagement supérieur au travail. Le “flow” devient alors possible, que permettront à la personne en termes de stimulation suffisante les dispositifs de contexte du travail et de conditions de la tâche qui l’avantageront comme humain. Ce sont ces facteurs qui feront le résultat d’exercice supérieur, et, qui, à terme, justifiera de la performance de l’entreprise sur son cycle de vie entier.

En somme, ce sont les vertus de la conscience de soi qui éveillent les capacités, potentialités et opportunités de réalisation de soi chez le personnel, et, de ce fait, celles de l’entreprise.