Touré-Tillery et Fishback (2012) ont remis 5 cartes à des participants.

Chacun devait découper l’image, toujours la même, mais en position différente chaque fois sur les cartes. La précision était requise.

Une fois terminé, le découpage fut remis à des personnes non impliquées dans l’expérience. Elles devaient coter (1 à 10) les découpages, sur une base de précision des découpes.

Résultat : les découpages étaient fidèles en début et en fin de tâche, et les « coins avaient été coupés en rond » au milieu de la tâche.

Il appert, que le début corresponde à une simple conscientisation du travail. La fin à une conscientisation du résultat du travail. Quant au milieu, à une certaine inconscience de l’inattention relative portée au travail.

En somme, s’il faut évaluer correctement le rendement du travail, sans doute conviendrait-il de le mesurer à trois moments différents.

Les gens ne semblent pas prendre conscience de la chute d’attention à la qualité de leur travail, au milieu de leur tâche. S’ils recevaient du feedback à cet effet, sans doute qu’ils porteraient plus d’attention à la baisse de qualité de leur travail.

Votre entreprise « mesure au début, au milieu et à la fin » ou « ne mesure qu’une fois par année » ?

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