Les plus célèbres monuments de l’histoire antique ont été les œuvres de personnages dont le nom ne semble pas avoir traversé le temps.
Les figures les plus connues du management moderne sont, elles, identifiables, bien que souvent peu connues du public.
Ce qui importe, c’est que nous réalisions, que ce n’est pas l’immortalité qui compte, mais les réalisations marquantes des gens.
Ce qui manque, dans l’entreprise-type, c’est de grandeur. Non pas de grandiloquence, mais de hauteur d’esprit. D’engagement à élever la condition humaine.
La tentation de tirer personnellement profit de son œuvre demeure présente. Mais tous n’y subjuguent pas nécessairement les intérêts des autres aux leurs.
Ce qu’il faut juger, au final, c’est l’ensemble des actes posés par les personnes, et en tirer un bilan juste. Prétendre, que seule la fin comptera, c’est omettre de reconnaître le mérite qui revient à ceux qui auront malgré tout contribué plus que leur part à l’avancement de la condition humaine.
Cela ne suppose pas de biaiser l’évaluation, pour redorer le blason de ceux dont la dérive aura dépassé les bornes. Cela impose d’être équitable, dans son appréciation des autres, comme on voudra qu’ils le fussent à son endroit propre.
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