Dans mon livre sur La confiance dans l’entreprise : Ou l’agir ensemble gagnant, on retrouve ce passage :
L’entreprise-type voudrait stimuler le rendement à la tâche d’un chacun impliqué dans ses mandats-marché, sans avoir au préalable conditionné convenablement son engagement au travail.
Une quadrature du cercle, que seuls les mendiants de l’intelligence des autres peuvent imaginer.
Le personnel, dans l’entreprise-type, est parfaitement conscient du contexte et des conditions du travail, et sait lire les actes de la direction pour en conclure que ses intentions n’auront jamais été propices à son actualisation.
Et la non-réalisation de soi, par contexte et conditions du travail interposés, signe la non-réalisation des objectifs supérieurs de l’entreprise. Il n’y a là rien de terriblement renversant, comme raisonnement. Que de la psychologie de comportement des personnes. Une science sans bénéfice de conscience, dans l’entreprise-type.
Ce qui est d’autant plus dommage, qu’elle ne coûte rien en sorties comptables, pour être exercée dans l’ensemble du corps d’emplois de toute entreprise.
Mais l’attention de la direction, dans l’entreprise-type, n’est pas centrée sur les attentes du personnel, mais braquée sur le profit dont ses émoluments propres dépendront au terme de chaque exercice.
Ce qui fait de la gestion de l’activité et des affaires moins une question de développement d’un cadre intelligifié d’expression de soi au travail pour le personnel, qu’une question d’enrichissement des dirigeants au détriment de ce dernier.
Sans quoi, les solutions d’amélioration du contexte du travail et des conditions générales d’exécution de la tâche auraient été trouvées et appliquées depuis des lustres.
Avez-vous lu les Livres suggérés sous l’onglet OUVRAGES du présent site ?
Vous pourriez y découvrir matière utile au changement de perception en matière de management et d’entreprise.