L’écoute est une avenue à deux voies (surtout ne pas lire : deux voix).
De fait, elle est un espace-temps d’expression à deux battants successifs.
L’attention de l’autre précède la réaction de soi.
L’écoute suppose d’être centrée sur le locuteur, comme s’il était le seul au monde qui compte.
L’écoute doit être absolue et non pas partielle.
La réponse sera adéquate, si les deux étapes préalables à la communication ont été remplies. Et il n’y aura communication, que s’il y a assimilation du message reçu.
Soit la compréhension de ce qui aura été dit, à travers le verbal et le non-verbal.
Entendre ne suffit pas. Comprendre s’impose. Ce qui ne peut advenir sans écoute active.
Or, l’ère du média social fait que tout le monde informe, et que personne ne communique. L’écoute fait horriblement défaut. Et l’écoute, c’est l’acceptation de l’autre comme partie à l’échange. Un échange qui survient, quand les deux sont attentifs au vis-à-vis.
Émettre n’est pas compliqué. Recevoir l’est. D’ailleurs, l’esprit qui écoute devance souvent le contenu exprimé. Or, formuler une réponse avant la fin de l’exposé, c’est se méprendre sur le sens de l’écoute. Pigé ?
Vous êtes à l’écoute ou pensez avoir compris sans entendre?
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