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L’engagement est un état d’esprit en progression

Marques (2021) cite Schaufeli et Salanova (2011), lesquels précisent que “l’engagement des employés réfère à la relation qu’ils font avec leur occupation professionnelle et leur organisation”. De Kahn et Fellows (2013), il retient que “le concept de l’engagement renvoie à une mesure du mouvement (in-and-out)… de la performance”. Puis, il repique de Schaufeli, Salanova, GonzalezRoma et Baker (2002) le fait que l’engagement est “un état d’esprit” qui se “caractérise par la vigueur, la dédication et l’absorption”. Kahn (1990) aura précisé que “l’engagement est plus qu’une simple présence physique ou un haut degré d’implication”. L’engagement, selon lui, “c’est investir sa personne dans son travail”. Kahn (1992) aura, par ailleurs, indiqué que “l’engagement est une présence psychologique”. Un état d’esprit qu’induira une expérience fondée sur quatre dimensions (de la personne): 1) l’attention; 2) la connexion; 3) la motivation; 4) l’absorption.” Quant à l’absorption, Csikszentmihalyi (1990) l’avait associée à “un état de totale concentration”, qu’il avait dénommé “flow”. Soit le fait, pour l’employé, d’être “immergé dans son travail”, parce que ce dernier représentera pour lui l’essence du “bon travail” (celui stimulant son appétence de dépassement de sa condition propre, pour s’actualiser comme personne).

Pour ma part, conciliant les théories de Maslow, Herzberg, Adelfer, McGregor, MacClelland, Vroom et Atkinson en matière de besoins et celles de Lyubomirsky et Kurt en matière d’état d’être de la personne, j’en viens à l’ordre suivant du ressenti humain face aux situations, aux personnes et aux choses plus spécifiquement en entreprise: 1) satisfaction; 2) motivation; 3) engagement; 4) bonheur; 5) succès. L’actualisation de soi suppose, pour l’employé, le dépassement de sa condition antérieure, en ce que la réalisation de son potentiel d’accomplissement, par la valeur de sa contribution au résultat de l’activité et des affaires de l’entreprise, commandera l’investissement entier de son attention. Ce qui donnera lieu à l’immersion totale de soi, dans l’objet même de son intéressement du moment (le flow par le travail). Un objet (la tâche) qui, par sa nature, partant sa signification intrinsèque, sera absorbant d’exigences, mais avant tout porteur de valorisation de sa personne à terme. Et la tâche, haute en teneur d’absorption de soi, qui mènera à la réalisation de son potentiel de contribution propre, sans reconnaissance après exécution (par la supervision et par la direction) bloquera l’engagement de la personne au travail. Comme Maslow l’a donné à entendre, d’ordinaire les besoins de base doivent être satisfaits avant de vouloir combler ceux supérieurs de l’actualisation de soi.

Si la culture organisationnelle (contexte), le climat du travail (conditions) ET le partage du risque, de l’effort et des retombées de l’activité et des affaires étaient mieux gérés, le rendement, en entreprise, excèderait les meilleures attentes.