L'engagement en entreprise

PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE L’ENGAGEMENT AU TRAVAIL DANS L’ENTREPRISE

Le PRÊT tient pour le programme de renforcement de l’engagement au travail. Lequel vise la formation et l’information continues de l’ensemble des acteurs (direction, encadrement, conseil, professionnel, personnel), et l’implantation des politiques et dispositifs découlant de l’application du Facteur P à la gestion de l’activité et des affaires globales dans l’entreprise.

La formule E = mc2, a été retenue pour résumer le cadre de référence de gestion de l’entreprise aux termes du PRÊT. E = engagement; m = management; c2 = contexte du travail (1) et conditions générales d’exécution de la tâche (2). Le contexte du travail, essentiellement lié à la culture organisationnelle, renvoie aux variables du modèle (le Facteur P) que sont :

a) la transparence de la gouvernance (universelle, permanente et inconditionnelle),

b) l’éthique des affaires (en toute circonstances et à tous égards) et

c) l’imputabilité des acteurs (administrateurs, dirigeants, cadres, conseils, professionnels et personnel – totale et rigoureuse). Les conditions générales d’exécution de la tâche, liées au climat de travail, renvoient aux variables du modèle (le Facteur P) que sont :

d) la décentralisation du pouvoir de décisions (entre les mains seules de l’exécutant des mandats d’emploi sur l’activité et les affaires de l’entreprise),

e) la reconnaissance des apports au résultat d’exercice (partant à la rétribution équitable devant normalement en découler) et

f) l’équité de traitement des personnes (non pas uniquement en termes financiers mais avant tout en termes psycho-social dans la structure globale d’organisation qu’est l’entreprise).

La variable centrale du modèle (le Facteur P) se décline en trois obligations morales d’entreprise, si tant est que cette dernière veuille élever son rendement sur l’activité et les affaires à raison d’un engagement résolu de ses acteurs. On parle du partage, du risque, de l’effort et des retombées, à l’endroit de tous les acteurs précités sans exception aucune. Rien de durable ne sera constaté dans l’entreprise, en termes d’efficience supérieure les rivales de marché, qui continuera d’entretenir un clivage aussi marqué que destructeur de cohésion dans l’action que celui qui fracture l’organisation entre « privilégiés du système » (de la supervision en remontant jusqu’à la présidence) et « laissés pour compte du régime de gestion » (le personnel de tâche). Il doit y avoir cohérence dans le discours (par les énoncés de valeurs propres) et cohésion dans l’action (par le partage du risque, de l’effort et surtout des retombées), pour que le char de l’entreprise en arrive au dépassement de sa condition-marché et la fasse se classer dans le premier décile de son secteur.

Le Facteur P comprend les dimensions suivantes de l’armature d’organisation de l’entreprise de l’autrement : Personnes, Projets, Participation, Performance, Partage. L’intelligence du management de l’activité et des affaires répond du sens de l’engagement résolu, dans l’acquittement des obligations morales de rendement supérieur sur la tâche assignée imparties à chacun des acteurs dans l’entreprise. L’entreprise, avant d’être un instrument ordonné de facteurs de production, est un espace-temps social d’actualisation de soi pour ceux et celles qui y vouent l’essentiel de leur vie active.

Le Programme s’étale sur trois ans, et comprend des formations, des informations et des rapports d’évaluation. Tout est axé sur la performance, entendue comme trajectoire de progression des améliorations de l’exercice de l’activité et des affaires communes dans l’entreprise.