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Le tue-idée

Le meilleur moyen de tuer les prochaines idées, c’est de s’emparer des présentes quand elles appartiennent aux autres.

Goldsmith (2007) signale, que nombre de superviseurs (dirigeants compris) peuvent ajouter 5 % aux idées des autres, mais tuent 50 % de leur engagement à contribuer plus avant en idées neuves parce qu’ils s’en seront attribués tout le mérite.

Or, l’entreprise est une instance de solution aux problèmes de la concurrence, par l’offre différenciée de biens et services.

Ce qui impose, qu’elle innove.

Et elle ne peut innover, sans idées à cet effet.

Des idées qui lui viendront fatalement de son monde.
Rares sont les mécènes, à l’endroit de l’entreprise, ceux qui donneraient gracieusement pour qu’elle évolue dans le sens d’une utilité publique accomplie.

Plus souvent qu’autrement, chacun veut profiter des autres, en tirant d’eux le meilleur qu’ils puissent produire. Ce qui tue l’initiative à venir, et donc l’idée en gestation possible.

A-t-on jamais mesuré l’impact des comportements négatifs sur l’émergence des idées en entreprise ? Et pourquoi ne le ferait-on pas ? Trop difficile techniquement ? Ou trop exigeant d’abnégation ? Faudrait se faire une l’idée !

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Vous y trouverez des idées pas comme les autres.

Une trame d’idées fondées sur le précepte du « management de l’autrement ».