1) Le désir existe en fonction d’objectifs à atteindre.
2) Le désir fournit des raisons d’agir (Willheim, 1999).
On ne désire pas sans «mobile». Le désir est dirigé vers un objet, et l’action qu’il enclenche repose sur son accomplissement possible.
Étrangement, le désir commence par le déplaisir, soit le constant de l’absence de l’objet convoité. Puis il devient plaisir, lorsque l’objet est rencontré.
D’où l’importance, d’un «mobile personnel».
Le personnel qui n’a pas le choix des moyens, dans l’exécution de sa tâche, n’a pas le désir de la réaliser. Son engagement n’est pas sollicité, parce que son «mobile» (capacité d’atteindre l’objet) est inexistant.
Le désir n’est pas l’assurance d’une réussite à la tâche. Mais l’absence de désir est la garantie d’un désengagement au travail.
En résumé, la motivation, qui résulte en engagement, est l’expression du désir que sous-tend l’espoir de s’actualiser. Et l’actualisation de soi, par la tâche, est une «mouvance» vers un état d’être supérieur.
Or, la performance (Anderson/Anderson, 2010) est le résultat de la multiplication des habiletés techniques par l’état d’esprit (désir) au travail.
Pas de désir, pas de performance.
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