Dans la vie courante, les gens recherchent l’inédit, l’inhabituel et l’exotique. Étrangement, au travail, ils se contentent de redite, d’habitudes et de régurgitation de modes, méthodes et pratiques de l’activité. Or, l’entreprise performante, celle qui est gagnante de marché (premier décile), parce qu’optimale comme lieu d’actualisation des personnes qu’elle comprend, n’a de rendement sur l’activité que par l’innovation. Et donc le changement. Et la recherche démontre, que l’entreprise-type (91 % des entreprises) donne dans la réédition et non pas l’innovation. Ce qui manque horriblement, dans l’entreprise-type, c’est d’esprit entrepreneurial. Parce que les entrepreneurs y font défaut. Parce que l’engagement à la tâche ne stimule personne. Parce que l’intelligence dans le management, l’humanisation des rapports et la confiance dans l’autre en sont absentes. Changer, pour s’accomplir, personnel comme direction, suppose innover sur l’activité (le produit) et sur la gestion (le management). Et le changement ne se décrète pas. Il se manifeste, parce qu’il s’entreprend et se réussit.
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