Lorsqu’un employé (Intel) voulut voir l’organigramme de l’entreprise, Noyce prit une feuille et indiqua par un « X » en plein centre la place de l’employé… et les autres seraient les gens avec qui il aurait affaire (Berlin, 2005).
L’entreprise devait émanciper l’employé. Intel fut l’une des premières entreprises à instituer une culture de la méritocratie. Non pas fondée sur la promesse de récompenses, mais sur la reconnaissance des apports au résultat de l’activité et des affaires.
Noyce ne prenait pas les décisions à la place des autres.
Chacun devait assumer sa contribution, et tous étaient reconnus pour leurs efforts.
Wolfe (1983) dira d’Intel : «ce n’était pas une entreprise, c’était une assemblée de fidèles». Non pas de moutons, mais de personnes dédiées, engagées et passionnées, parce que travaillant dans un milieu où prévalait la personne.
Si les entreprises d’aujourd’hui suivaient le modèle de Noyce, sans doute que bien des employés se sentiraient plus reconnus, pour ce qu’ils contribuent. Et le partage des retombées serait plus équitable.
Étrangement, tout le monde souscrit au «personnel-premier-actif-de-l’entreprise», alors qu’il ne met pas l’adage en pratique.
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