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L’art d’enjoliver le récit

Orson Welles a dit : « si vous voulez une fin heureuse, cela dépendra, bien sûr, de là où vous arrêtez le récit ».

La tâche, en entreprise, a un résultat. Et celui-ci se constate, en tenant compte de l’ensemble des données de sa réalisation.

La reddition de comptes effective suppose l’analyse complète des faits.

Et le meilleur moyen de redorer la pilule, c’est de sélectionner le temps des données rapportées. Ainsi, une série statistique annoncera un succès, alors qu’une autre, plus pertinente, portant sur une période différente, révélera un échec.

Après les faits de la tâche, on peut noter des fléchissements sur son rendement. Et pour qui veut parler « fort », il s’en tiendra au « point d’arrêt de Welles ».

Les dirigeants, comme les politiciens, savent « quand » arrêter le récit. Ils proposent des « alternative facts » (Kellyanne Conway, 22/01/2017). Les rapports annuels sont farcis de commentaires sur les « meilleures données », alors que les moins bonnes sont fourbies dans les chiffres indiscernables du reste des états financiers.

Comme le disait Welles, si vous voulez une fin heureuse, arrêtez le récit là où ça vous avantage.

Votre entreprise « donne l’heure juste » ou des « alternative facts » ?

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