La stratégie la plus commune, parmi les causes d’échec en entreprise, c’est celle de l’abandon trop tôt du core business au profit d’activités périphériques.
Dit autrement, c’est la poursuite d’activités non alignées sur le core business.
Or, la quête de marchés adjacents supposera, pour réussir, que les activités, que ces premiers permettront, s’inscriront dans la logique du core business actuel. Sans quoi, des ressources essentielles au soutien du core business seront distraites, à l’avantage d’activités moins prometteuses de renforcement de la base de concurrence globale de l’entreprise.
Personne ne suggère de s’enliser à demeure, dans une activité principale sans perspective de retombées. Et nul ne recommande non plus de diluer son actif premier, en dispersant son effort à poursuivre une kyrielle d’activités différentes en même temps.
Le problème, souvent, c’est d’imaginer, comme Harold Geneen (ITT, 1959-1977), que la direction peut entreprendre des activités différentes et réussir son pari également.
La diversification compose fort mal avec la spécialisation qu’impose de plus en plus la complexification de l’économie post-manufacturière.
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