Dans mon livre sur La confiance dans l’entreprise : Ou l’agir ensemble gagnant (2018), on trouve le passage suivant :
La fixation sur le profit d’exploitation gruge l’essentiel du temps de réflexion sur l’activité et les affaires dans l’entreprise, ce qui n’a pas lieu d’élever l’intelligence à leur égard.
L’activité et les affaires continuent d’être abordées par l’approche mécaniste de la gestion, alors qu’elles devraient être pensées, menées et comparées par l’approche organique de l’évolution de l’entreprise.
L’humain devient une ressource, alors qu’il est l’essence de l’entreprise (offre) comme de son marché (demande).
L’entreprise gagnerait énormément à cesser de gérer des « ressources humaines », et à gérer de l’activité et des affaires avec et pour des personnes.
Et le changement de paradigme, que cela impliquera, supposera qu’au lieu de conditionner le personnel à l’impératif de la majoration du profit d’exercice, l’entreprise forme sa direction à l’impérieux besoin d’actualisation de l’humain au travail.
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Avez-vous lu les Livres suggérés sous l’onglet OUVRAGES du présent site ?
Les 5 livres font partie de la collection L’humain au cœur de l’entreprise. Et c’est l’humain, au départ de l’activité comme à l’arrivée des affaires, qui assure, par personnel et client interposé, le profit de l’entreprise. Ce qui fait que le profit n’est pas la fin (raison d’être) de cette dernière, mais un effet de son exploitation. Ce que trop de gens confondent, qui finissent pas distordre la réalité, partant l’utilité, de l’entreprise.
