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Il existe une importante relation entre la démocratie organisationnelle et le climat socio-moral propice aux politiques démocratiques dans le milieu du travail

Verdofer (2012) signale « qu’il existe une importante relation entre la démocratie organisationnelle et le climat socio-moral propice aux politiques démocratiques dans le milieu du travail ».

Weber (2008) indique, pour sa part, que le « climat socio-moral » se caractérise par l’existence « de conflits ouverts » entre les uns et les autres, au chapitre de « l’interprétation » des modalités de « coopération démocratique » dans le milieu du travail. Chacun veut faire entendre « sa voix propre » sur l’ensemble du processus de prise de décision menant, en fin d’exercice, à l’activité et aux affaires à rendre collectivement.

Ce qui ne suppose pas, que l’entreprise puisse et doive avoir deux ordres concurrents de mission d’affaires pour s’exécuter dans son marché. Cela suppose seulement, qu’elle puisse et sache, en vue de rentabiliser au mieux les ressources qu’elle mettra à contribution pour son service au client, optimiser son activité et ses affaires à compter des meilleures voies possibles pour leur réalisation. Ce qui suggère, tout simplement, d’être en mesure de gérer son processus de production-distribution sur la base de meilleurs idées, concepts et projets dont sera porteur son personnel.

Or, le personnel, en « régime démocratique de management d’entreprise », n’a pas qu’une seule et même voix. Et l’expression de chacune supposera des « conflits » momentanés sur l’utilité de ses apports au résultat d’exercice et à la performance sur cycle de vie de l’entreprise. Ces conflits ne doivent pas et ne peuvent pas être « de personnalité », entre les acteurs exprimant leurs opinions (voix), mais « de recherche de solutions appropriées » aux problèmes de concordance des réalités de chacun sur l’interprétation du besoin d’optimiser le service au client de la part de l’entreprise.

En somme, la discussion entre les concernés, que cela entraînera, si tant est que tous veuillent y mettre de la bonne foi, sera axée « problem-solving » et non pas « problem-generating ». On discutera de « fin » et de « moyens », dans le but précis de l’optimisation du service au client, comme le commande implicitement la mission de l’entreprise. À cet égard, la direction et le personnel seront conjointement responsables du « climat socio-moral » dans l’entreprise. La première en soutenant et promouvant l’exercice libre (et donc de manière démocratique) du jugement de chacun sur sa tâche, par la décentralisation du pouvoir de décisions au lieu de sa réalisation. Le second en concevant et accomplissant sa tâche (et donc de manière responsable), dans la perspective d’une activité et d’affaires à rendre de façon optimale en vue de satisfaire la mission implicite de l’entreprise.

Le maintien d’un sain « climat socio-moral », dans l’espace-temps du travail, n’est pas à charge entière de la direction de l’entreprise. Mais de concordance entre les principes de la gouvernance (politiques générales) et de la gérance (politiques spécifique) de l’activité et des affaires de l’entreprise. Et si la gouvernance est d’ordinaire entendue comme la prérogative de la direction de l’entreprise, la gérance ne peut être exécutée, elle, que s’il y a voix au chapitre de la part du personnel. Or, la gérance n’est jamais que le bras exécutant de la gouvernance. Ainsi donc, on ne peut, sans coûts désastreux pour le service final du client, dissocier constamment la gouvernance et la gérance.

De même qu’il doit exister un lien de cause à effet permanent entre stratégies et structures, il doit exister de manière perpétuelle un lien de cause à effet entre gouvernance et gérance. Sinon, à quoi bon vouloir qu’il existe un lien de cause à effet entre direction et personnel, ou encore entre rentabilité d’activité et d’affaires et optimisation des ressources impliquées pour les exécuter.

Tout dans l’entreprise se tient, et rien ne s’y crée et ne s’y perd, sans que la fin et les moyens n’en soient inutilement affectés.

Chez vous, en entreprise, il existe « une importante relation entre la démocratie organisationnelle et le climat socio-moral propice au service optimal au client », ou si la « la seule relation importante qui existe est celle des conflits de personnalité entre les uns et les autres »?