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Dialogue ou monologue

Dans mon livre sur La confiance dans l’entreprise : Ou l’agir ensemble gagnant (2018), on trouve le passage suivant :

Le personnel a trop souvent l’impression non pas d’un dialogue constructif entre lui et la direction, mais d’un monologue de propagande[i] sur le bien-fondé des politiques que cette dernière décide et lui impose dans l’entreprise.

Chacun, dans sa quête d’accomplissement de soi par le travail, estimera avoir une dignité d’être, d’avoir et d’agir à non seulement protéger mais à mettre en évidence par l’engagement qu’il vouera à exprimer son identité propre.

Le désir de reconnaissance par les autres[ii] est un puissant actionneur de soi, dans la psyché humaine[iii].

La personne s’attend à être traitée avec respect, c’est-à-dire considérée pour ce qu’elle est, et pour ce qu’elle contribue par son effort, et plus encore appréciée pour ce qu’elle produira de résultat patent en valeur ajoutée à l’activité et aux affaires de l’entreprise.

Et cette reconnaissance de soi, par les autres, est un stimulant fort de motivation pour chacun[iv].

Avez-vous lu les Livres suggérés sous l’onglet OUVRAGES du présent site ?

Les 5 livres font partie de la collection L’humain au cœur de l’entreprise.


[i] Une forme d’intoxication de l’esprit, plutôt qu’une forme de nutriment de l’âme, en vue d’une solidarisation des personnes dans l’engagement envers l’entreprise et sa mission d’affaires.

[ii] La reconnaissance n’est pas la gratitude. C’est le fait d’accorder aux actes de la personne leur valeur d’apport au milieu. Brun, J.P., Lamontagne, S., Blais, C., Pageot, N., Mérineau, D. & Lépine, P. (2005). Coffret : La reconnaissance au travail. Québec, Québec : Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail. http://cgsst.com/les-4-formes-de-la-reconnaissance-au-travail/

[iii] Fukuyama, F., (1995), Trust : The Social Virtues and the Creation of Prosperity, Free Press, p. 358.

[iv] En théorie des deux facteurs de Herzberg, rien n’est plus déterminant de motivation que la reconnaissance des autres. Herzberg décèle 2 types de facteurs de satisfaction au travail : a) les facteurs d’hygiène (bruit, chaleur, salaire, statut, relations humaines…) : ces conditions doivent être remplies pour ne pas générer d’insatisfaction. b) les facteurs de motivation (évolution de carrière, responsabilités, autonomie…) : les facteurs de motivation doivent être remplis pour générer de la satisfaction. https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_deux_facteurs