La fameuse courbe de diffusion de l’innovation de Rogers (1962) a été décrite en premier par Gabriel Tarde (1903).
La population couverte varie d’une époque à l’autre, à cause du rythme de substitution des innovations dans le marché.
Le innovateurs, donc les entreprises « performantes », passent de 9 % (Tarde/Rogers) à 7 % (Christensen/Mauboussin) à 5 % (Deming) à 1,2 % (Hoffman) et à 0,0 % (Tardif).
Plus il y a accélération, dans la diffusion de l’innovation, plus le temps de substitution raccourcit. C’est le blitzscalling d’Hoffman qui se produit. Jusqu’à ce que, la « cyborgisation des technologies » fasse que l’ensemble des machines soient connectées entre elles (Tardif, 2019). La connexion adviendra, en production (par l’intelligence artificielle – style high-frequency trading), comme elle arrive en information par l’Internet des objets.
La courbe deviendra une droite. Ce moment provoquera le passage de la concurrence-marché, entre les entreprises, depuis la production (moyens de l’activité) vers la distribution (fin de l’entreprise).
Ce ne seront plus les technologies qui seront l’instrument de différenciation, mais les propositions d’offre des entreprises comme telles.
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