Le passage de la matérialité à la dématérialité a changé bien des choses dans l’économie.

Auparavant, on mettait l’accent sur la tâche. L’entreprise embauchait, l’employé trouvait un emploi. L’entreprise profitait, l’employé tirait un revenu. L’entreprise produisait, l’employé recherchait la stabilité. L’entreprise offrait des avantages, l’employé prenait un jour sa retraite.

Tout était calculé en taux de productivité, profitabilité et compétitivité.

Désormais, tout gravitera autour de la personne. La personne mettra ses savoirs à contribution, l’entreprise en tirera plus de valeur. La personne fera passer ses aspirations à l’avant-plan, l’entreprise y répondra par sa culture. La personne aura l’esprit au dépassement de soi, l’entreprise facilitera son actualisation. La personne fera montre d’imagination, l’entreprise prévoira l’autonomie au travail.

Tout sera affaire d’optimisation de l’innovation (produits), d’accélération (modèles) et de migration (mission).

Le travail ne sera plus une fonction, mais un investissement pour la personne, et un partenariat pour l’entreprise.

Ce qui imposera des valeurs partagées, en vue de l’ajout de valeur à l’activité et aux affaires de l’entreprise.

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