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De la finalité du management

Le Texier (2022) dit ceci: “Pour Taylor, la salle de planification (planning room), où ‘tout le travail intellectuel possible’ sera concentré, constitue le véritable centre de commandement de l’entreprise, l’exercice du pouvoir se réduisant à récolter, traiter et incorporer des informations. Le manager pense et décide, tandis que le managé assimile et exécute, chacun de son côté”.

On sait, du moins on devrait avoir appris depuis, que le management n’est pas un “exercice du pouvoir”, en vue de l’affirmation de l’entreprise, comme facteur d’enrichissement de l’actionnaire avant toute chose. Les voies et les moyens l’activité et des affaires ne sont pas à confondre avec la fin de l’entreprise. Ce que, malheureusement, font tant et plus de gens, pratiquant le mangement actif ou non. Le management, parce qu’il est une expérience en cours de développement, tient de la facilitation des acteurs, en situation authentique de tâche, à accomplir leur mandats d’emploi à l’avantage du client d’abord. Ce qui impose, que le personnel, chargé de l’exécution de la tâche, celle qui donnera prise au service au client éventuellement, soit, lui, pourvu en voies et moyens nécessaires à l’accomplissement optimal de son travail.

Et le personnel assigné à mandat d’emploi dans l’entreprise, pour effectuer, de manière optimale, son travail, doit être autonome dans le choix des voies et moyens d’exécution de sa tâche. Ce qui compte, c’est l’accomplissement de la mission de l’entreprise, les voies et moyens de son atteinte dépendant inexorablement des situations et des circonstances changeantes du marché à satisfaire. Et, à cet égard, tout ne se résume pas à la planification de l’activité et des affaires, mais tout part et tout revient à l’exécution de celles-ci (Charan et Bossidy, 2002). Une exécution qui sollicite le talent certain des assignés à la tâche, dans l’entreprise. Mais qui commande, pour être optimale dans son résultat, un contexte du travail et des conditions d’exécution de la tâche qui soient hautement engageant de volonté de dépassement de soi de la part du personnel concerné.

En somme, le management de finalité d’entreprise renvoie au besoin d’actualisation des acteurs, en situation de tâche, alors que le management de moyens, lui, dicte l’atteinte d’un résultat financier au profit des actionnaires. Or, les actionnaires ne sont pas les exécutant de l’activité ou des affaires de l’entreprise, mais les bénéficiaires de l’effort dégagé par le personnel exécutant celles-ci.

Si on définissait mieux le management, on comprendrait mieux l’entreprise.

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