Le Code moral

CODE MORAL

L’entreprise est un lieu d’actualisation de soi pour le personnel, tout comme elle est un temps de réalisation pour le dirigeant. Chacun entend mettre à contribution son talent, et en faire profiter l’entreprise. Ce qui supposera un contexte du travail et des conditions d’exécution de la tâche qui soient favorables à l’expression libre de tous. La confiance et le leadership doivent exister dans l’entreprise première de rang-secteur, pour que sa mission-marché s’accomplisse de manière optimale. Et l’optimalité, à cet égard, s’appréciera en satisfaction-client. Le client que servira le personnel de l’entreprise. Ainsi, le personnel satisfait, parce que l’entreprise sera gérée dans l’intelligence des rapports interindividuels, servira mieux le client. Or, l’objet même de l’activité et des affaires de l’entreprise supposera, que le rendement sur la ressource engagée, pour les dégager, soit elle-même utilisée de manière optimale. Et les dispositifs pour l’assurer tiennent en transparence, décentralisation, reconnaissance, éthique, équité et imputabilité. De même en est-il de la participation au profit, à l’actionnariat et aux avantages sociaux. Ce qui, au total, fonde le Code moral d’engagement de l’entreprise qui suit. Un Code moral que chacun est convié à lire, à assimiler et à promouvoir, pour que l’entreprise intelligifiée, humanisée et responsable advienne. L’entreprise de l’autrement, celle où la confiance ralliera l’ensemble des acteurs-preneurs à l’activité et aux affaires autour des principes qui la guideront désormais dans l’accomplissement pleine et entière de sa mission-marché. L’entreprise intelligifiée, parce qu’humanisée.

Qui est l’entreprise de l’Autrement

L’entreprise de l’Autrement a mission obligée, par la concurrence-marché, de préparer un monde autre que celui qu’elle connaît. Elle n’a pas mandat politique de changer la société civile, pas plus qu’elle n’a mandat social de changer les valeurs de la communauté culturelle dont elle est issue. Par contre, elle a mandat implicite de préparer un monde économique de l’autrement. Un monde construit, de toute pièce, par ses interventions, conjuguées avec celles des autres entreprises, celles-là qui lui disputeront son marché. Dans cette perspective, l’entreprise subit sa fin, celle de créer un client. Et, la création d’un client ne peut exister, que s’il y a satisfaction des attentes de celui-ci. Or, l’offre de l’entreprise passe par l’intervention de son personnel. Aussi, l’entreprise de l’Autrement ne peut advenir, que si elle reformule ses modes, méthodes et pratiques de gestion de l’activité et des affaires. L’humain au coeur de l’entreprise a plus de résonnance avec l’économie des relations d’aujourd’hui, qu’avec le profit de l’économie de la production d’hier.

Le contrat moral :

L’auteur (La confiance dans l’entreprise : Ou l’agir ensemble gagnant) suggère au lecteur de signer le Contrat moral qui suit, en cliquant J’AIME à l’adresse suivante :

https://www.linkedin.com/pulse/lentreprise-de-lautrement-qui-elle-est-et-la-promeut-tardif-mba/

pour indiquer qu’il souscrit au précepte de l’entreprise de l’Autrement : À titre personnel, comme professionnel, je souscris au précepte de l’entreprise de l’Autrement. Celle qui mettra l’humain au coeur de la gestion de son activité et de ses affaires. J’estime que l’entreprise est avant tout un lieu d’actualisation de la personne. Elle doit donc être gérée sur la base de principes axés sur l’amélioration constante de ses modes, méthodes et pratiques du travail. Chacun doit pouvoir s’y accomplir mieux, plus et toujours. J’estime que l’entreprise doit créer un climat de travail et des conditions générales d’exécution de sa tâche qui soient plus propices à l’engagement supérieur à la tâche de l’humain qui y oeuvre. À cet égard, je préconise que l’entreprise mette en place et améliore chacun des facteurs suivants dans la gestion de son activité et de ses affaires:

1) la transparence complète, permanente et universelle de sa gouvernance;

2) la décentralisation du pouvoir de décisions au niveau de l’exécution de la tâche;

3) la reconnaissance franche et publique des apports d’un chacun au résultat du travail et à la performance de l’activité et des affaires;

4) l’éthique en tout temps et à tout point de vue, dans son activité et ses affaires (internes comme externes);

5) l’équité de traitement de son personnel, comme de toute et chacune de ses parties prenantes;

6) l’imputabilité générale et constante, et ce à tous égards et pour tout son personnel, les dirigeants et les administrateurs compris.