Les objectifs de résultat, présentés en début d’année, sont souvent énoncés comme des actes de foi.

Or, les prévisions financières ne sont pas des confirmations d’exécution, mais des attentes de rendement sur opérations.

Leur surestimation entraîne la déception des analystes. Ce que les dirigeants veulent éviter. Ils misent « sur un objectif atteignable ». Or, celui-là sera d’ordinaire sous la barre du résultat potentiel de l’entreprise.

Ajoutons, qu’un sous-rendement additionnel sur l’activité et les affaires viendra du défaut d’établissement des objectifs sur la base des capacités, potentialités et opportunités de l’entreprise. Une comptabilité complètement ignorée par les entreprises, à la faveur des données financières des exercices précédents.

C’est comme l’olympien qui ne tiendrait compte que de sa dernière marque, au lieu d’explorer le potentiel non encore mis à contribution de son talent d’athlète.

Or, ce travers est général, dans l’entreprise.

Personne ne projette sur la base d’un potentiel, et tout le monde prévoit sur un acquis. Ce qui ne tient pas compte de l’exploitation optimale de la ressource disponible de l’entreprise, mais uniquement de la condition antérieure de l’utilisation de cette dernière.

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