Les choses complexes exposées en langage clair, bien que structurées de manière peu conventionnelle, sont qualifiées par les pragmatiques, qui se veulent « gens de terrain », d’exercice théorique.

Or, la théorie fonde la compétence. L’expérience confirme la compétence.

Kurt Lewin (1951) a dit : «rien n’est plus pratique qu’une bonne théorie».

L’expérience sans la théorie, c’est l’ignorance dans l’application. Le savoir utile n’est pas celui répété cent fois, mais celui maîtrisé plusieurs fois. Et la maîtrise, l’expertise, enseigne la recherche, vient de la compréhension. Une compréhension qui renvoie à une cognition du sens et de la portée des actes.

Boileau disait : «ce que l’on comprend bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément».

Autrement dit, la compréhension (l’expertise) précède l’application (l’expérience). Sans quoi, tous nos actes n’auraient aucune logique (ordre). Et donc aucune utilité.

En entreprise, il faut comprendre le management, pour gérer sensément l’activité et les affaires.

Les «paradigmatiques» sensés sont indispensables aux «pragmatiques» utiles!

L’inverse, c’est la tour de Pise inversée. Pas celle qui penche de l’autre côté. Celle qui a le cul par-dessus tête!

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