On définit d’ordinaire une économie par son PIB. Ce n’est pas une bonne mesure, parce qu’il peut cacher « l’emprunt » des innovations d’autres pays.
On définira l’économie dynamique, par son taux de création de nouvelles entreprises, de rotation des employés, des ventes au détail ou des produits d’offre. Ou, encore, par la vigueur de ses 20 plus grandes entreprises.
Une économie de copie se définit par « ses fausses innovations ». Celles importées (copiées) des autres (Phelps, 2013), par les échanges.
Ce fut le cas de l’Italie et de la Suède, entre 1890 et 1913, dont le taux de productivité de la main-d’œuvre crut au même rythme que celui des États-Unis, bien que ces pays soient demeurés stationnaires dans le classement mondial des économies.
En somme, une économie peut présenter un fort taux de croissance, sans être dynamique pour autant. Et le dynamisme à cet égard, c’est la capacité d’innover par soi-même pour un pays donné. Copier les autres met sans doute à niveau sous certains aspects, mais ne propulse pas à l’avant-rang dans le marché international.
Il en est de même, en entreprise. Celles qui copient n’occupent jamais le premier rang-secteur, sauf incident adverse très rare dans l’économie.
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