«La sieste, c’est la Zamboni du cerveau» (Pink, 2011).
Une étude (Rosekind, 1994) révèle, que les pilotes qui siestent 20 minutes ont une réaction 34 % supérieure, et une attention 2 fois supérieure. Il en est de même des contrôleurs aériens (Signal, 2009).
Les policiers italiens, qui siestent avant leur service, connaissent 48 % moins d’accidents de circulation (Garbarino, 2004).
Les personnes qui siestent l’après-midi ont une rétention supérieure de l’information (Beijamini, 2014). Et sont 2 fois plus aptes à résoudre des problèmes complexes (Mander, 2011).
La sieste améliore la mémoire courte et la mémoire associative (Lovato et Lack, 2010). Le raisonnement logique et la reconnaissance symbolique (Milner et Cote, 2009). Elle accroît le flow, donc l’engagement et la créativité (Kaida, Takeda et Tsuzuki, 2012).
Ceux qui siestent ont 37 % moins de crise cardiaque (Bakalar, 2007). Leur système immunitaire est renforcé (Faraut, 2015). Leur tension artérielle moins élevée (Zaregarizi, 2007).
La sieste idéale est celle de 10 minutes (Brooks et Lack, 2006). Après 20 minutes, le sujet paie «un» coût. Après 1 heure, le fonctionnement cognitif chute (Milner et Cote, 2009) à la reprise de la tâche.
Vous en pensez quoi?