Les retombées du travail d’équipe peuvent être abordées de deux manières différentes : 1) celle de l’économiste; 2) celle du manager.
L’économiste s’intéresse au résultat des facteurs. En combinant le talent des personnes, par le travail d’équipe, on obtient un gain de productivité. Des économies seront réalisées dans l’immédiat par l’effort conjoint.
C’est l’approche mécaniste, dans le calcul du rendement sur la tâche.
Le manager s’intéresse à la valeur ajoutée des savoirs. En mettant en rapport des personnes, par équipes interposées, on dégage plus de rendement pour l’avenir, parce qu’il y aura transfert de compétences entre elles.
C’est l’approche organique, dans la gestion du potentiel de travail.
Dans le premier cas, on parlera de productivité. Celle dégagée durant l’exercice.
Dans le second, on parlera de supra-productivité. Celle dégagée pour l’avenir, par la pollinisation des savoirs. Cela ajoutera au rendement de l’entreprise, par la rotation de la tâche et de la recomposition des équipes.
Si le résultat, sur un seul exercice, est le même dans les deux cas, à long terme, il sera différent, en ce que les mêmes personnes auront acquis plus de savoir exécutable au sein de plus d’équipes différentes.
Likez, commentez, partagez.
Lisez les Livres suggérés sous l’onglet OUVRAGES du présent site ?
Vous y trouverez des idées pas comme les autres.
Une trame d’idées fondées sur le précepte du « management de l’autrement ».