En entreprise, on voudrait « transpirer de savoir » plutôt que « transpirer de peur ».
Or, dans l’entreprise-type, le command-and-control entretient un régime de peur des autres, de l’échec et de la perte d’emploi.
C’est moins le savoir qui est valorisé, que la surveillance des personnes et des actes.
Tout est dans le chiffre, et fort peu dans le mindset.
Pourtant, la performance à la tâche est le produit des habiletés techniques par l’état d’esprit au travail (Anderson/Anderson, 2010). En somme, le multiplicateur du rendement sur les compétences, c’est l’état d’esprit à la tâche.
Au lieu de mesurer des sorties de système de production (ventes), mieux vaudrait mesurer des conditions d’exécution du travail (satisfaction).
Au lieu d’exsuder de la sueur, le personnel secréterait un rendement supérieur à la tâche par savoir interposé. Une valeur ajoutée sur l’acquis des compétences, en fait.
Le problème ?
Les dirigeants sont des « financiers », et rarement des « leaders ». Ils digèrent des chiffres, et éructent des ordres pour les atteindre.
Motiver, engager et soutenir, ils ne savent pas le faire.
La culture de la peur les anime.
Chez vous, on «transpire de peur» ou on «respire de savoir»?
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