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Le cycle de la méfiance

La méfiance est d’ordinaire le fruit de la peur (crainte). Elle ne fait pas qu’exister, elle se nourrit d’elle-même (Marshall, 1999).

Son cycle comprend les phases suivantes :


1) la boucle de récursivité – la culture de l’antagonisme;

2) le management par le contrôle – règles, normes, standards, objectifs, mesures et récompenses/punitions;

3) la surconscience de chacun – la préséance du je sur le nous et l’injustice sociale que cela génère;

4) l’attente en « travail-quantité » au lieu du « travail-qualité » – la pression permanente au résultat supérieur;

5) les décisions et les actes imposés – le manque d’autonomie au travail.

La guerre, dans l’attribution des ressources (moyens de l’activité), entraîne 60 % des problèmes dans l’entreprise.
Le 40 % restant a trait au service-client (fin de l’activité).
L’entreprise passe de la confrontation sur la valeur à la promotion des valeurs.

Or, l’entreprise n’est pas une série de fonctions disjointes, mais un ensemble d’opérations devant résulter en une offre-marché unique (le produit). La confiance dans l’autre est impérative, pour chacune des personnes impliquées dans ce régime de production-distribution, de sorte que l’économie réalisée profite au client.

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