La confiance en soi tient à 5 facteurs :

1) le respect de soi, soit un sens affirmé de l’être sans affectation qui aide à se situer parmi les autres – ce qui ne peut qu’être validé par les autres ;

2) la responsabilité de soi, soit l’acceptation de ses décisions et actes – ce qui exprime l’admission de ses erreurs ;

3) la dignité et l’éthique de soi, soit le comportement responsable et empreint de valeurs acceptées par les autres – ce qui ne peut être constaté qu’après le fait ;

4) l’intégrité, soit l’authenticité du vécu compte tenu des valeurs de référence de soi – ce qui doit être admis par les autres ;

5) la crédibilité, soit la rectitude des déclarations et des actions – ce qui est sanctionné par l’évaluation des autres.

Ce sont les autres, qui contribuent le plus à la confiance en soi, par leur reconnaissance de nos apports au mieux-être de la communauté partagée.

Hammarskjöld (2006) conviait chacun «à traiter les autres comme fin, jamais comme moyen».

Et si cela est, chacun sera alors la fin des autres et non pas le moyen de leurs attentes.

Finalement, la confiance en soi est la réverbération de l’attitude de chacun, dans son traitement attendu de qui il est par l’effet des autres.

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