Chez Amazon, Bezos a interdit l’utilisation du PowerPoint, comme formule de présentation des projets (ce que Steve Jobs avait fait).

Il a imposé le recours au 6-pages fermes de texte.
Lors de la rencontre de discussion, chacun lit d’abord en silence le texte soumis. Après tous discutent. Le contenu doit être clair, précis et utile. Sans quoi « le présentateur du projet se fera ramasser ».

Bezos estime, qu’il est facile de se dissimuler derrière des « boulets » en format PwP.

Effectivement, chacun peut interpréter le contenu à sa façon.

Justifier un projet, par l’écrit, est singulièrement plus exigeant.

Churchill, à qui on avait demandé combien de temps il avait mis à rédiger un court texte, parce que jugé exceptionnel, répondit qu’il avait mis trente ans.

En fait, écrire, sauf à débiter n’importe quoi, n’est pas simple.

Contenir ses idées commande le recours au propos nécessaire. Et le texte sensé n’est censé permettre à personne de dissimuler l’essentiel de son argumentaire.

Communiquer, c’est vouloir être compris. Et comprendre, c’est disposer du requis d’intelligence pour y arriver. Ce que le PwP ne permet pas, et que le texte impose.

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